Bertrand Burgalat et Vanessa Seward
Votre homme est-il un dandy ?
- Non, c’est un homme élégant, un véritable esthète qui a une démarche très personnelle. Lorsque je l’ai connu, il y a quatre ans, il avait croisé un vieux monsieur dans la rue, et il cherchait absolument un cardigan en cachemire avec des boutons en cuir. On a fait toutes les boutiques (Old England, Burberry…), mais elles ne vendaient plus cet article. Aujourd’hui, on le voit dans tous les défilés ! Pareil pour la chemise à col blanc de yuppie qu’il portait avant tout le monde, ou pour ses lunettes Bernadette Chirac. Il a vraiment un œil de créateur.
Quelles sont ses adresses favorites ?
- Il va aussi bien chez Charvet ou Hermès que chez Rachid, aux puces de Saint-Ouen. Il se rend souvent chez Stéphane, un magasin d’occasion, en bas de chez nous. C’est là qu’il a déniché un smoking de 1967 qui avait appartenu à Michel Guy. Pour les pyjamas d’intérieur, il aime Marks & Spencer. À un moment, il se faisait faire des chemises sur mesure chez Courtot, rue de Rennes. Il est daltonien, alors il est très sensible aux couleurs, il harmonise très subtilement ses vêtements. Du coup, il m’a influencée : pour Azzaro, je suis plus attentive aux couleurs. Il m’a aussi inspiré une collection. Je suis fière de lui, et le fait qu’il assume si bien son style m’a aussi donné confiance en moi.
Prend-il soin de sa garde-robe ?
- Il garde tout dans son dressing, même des affaires qu’il a achetées il y a vingt-cinq ans. Comme il ne change pas de style tout le temps, il peut les remettre. Heureusement, j’ai gardé mon appartement pour entreposer toutes mes affaires, sinon je n’aurais pas beaucoup de place…
Bertrand Burgalat est chanteur, musicien, producteur, et Vanessa Seward, directrice de la création chez Azzaro.
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